Fernand Deligny. Le croire et le craindre, 1978.

Dès l'entrée, une larme de joie. Depuis ce seuil, l'attention à ce qui passe, à ce qui ne passe pas, à ce qui ne (se) passera pas comme ça —cette attention que Vinciane Despret a intensifiée pour parler de notre relation avec un·e mort·e (1)— est conduite par la lecture de deux pages ouvertes avant d'entrer en salle. Une attention qui se dédouble et compose avec ce qui passe ou pas, et qui passe ou pas. Ces phrases ne manifestent-elles pas de façon récurrente, tous les jours, dans une relation quotidienne au monde, à la politique, à l'actualité, à nos études, à notre travail, à notre performance de genre (avec le mot "passing")... à l'art, aussi peut-être.

Barbara in front of family house. Silver Spring, MD, 1964 (l'une des premières images du film de Laura Poitras, Toute la beauté et le sang versé, 117 minutes)

Il importe de voir le film de Laura Poitras "en salle", lorsque celle-ci se charge tout entière d'une attention partagée.

Photo DR (en attendant d'autres à venir)

Des facettes de Sarah de Haro (1973-2023), vous aviez, peut-être, rencontré l'helléniste, l’apprentie arabisante, la styliste du langage ou la teuffeuse, du Trade aux free-parties ('3672' écrit avec Wilfrid Estève) où elle pratiqua le testing avec Médecins du Monde.
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