Butch, Rosa Bonheur? Non, pourquoi ? Je rigole. Qu'elle le veuille ou qu'elle ne le veuille pas  (deux camps se dessinent *) l'exposition du Musée d'Orsay ne laisse pas vraiment le choix à qui sait (la) reconnaître. Ce n'est pas bien difficile de le faire, d'ailleurs, ni dans l'image qu'elle a forgé en commun avec ses compagnes, ni dans l'exercice de son art. Rosa Bonheur vécut et travailla avec deux femmes, l'une pendant cinquante-deux ans** l'autre pendant les derniers temps de sa vie . "Si j'avais été un homme, je l'aurais épousée" disait-elle de la première, Nathalie Micas.

"La chambre" au credac avec Anne Bourse, Rage, 2022; Zoe Williams, Piss in Boots (Living Currency Parlour set), 2022; et ci-dessous, Marc Camille Chaimowicz, A Partial Vocabulary, 1984-2008, un des téléviseurs de La Chambre, 1972 de Chantal Akerman et au fond, Lena Vandrey (photo Marc Domage)

Anne Bourse, Marie Laurencin, Zoe Williams

Ce qui est très beau, dans cette exposition, c'est ce grand écart et pourtant cette affinité qui se manifestent entre Marcel Proust (1871-1922) et des artistes p

à dr. Portrait de José, 1985

Le portier de nuit, ca 85. L'Albertine Bar (Beautiful Deception), 1986, 

Pierre et José, 1985. Rainer, ca 1984. ci dessous Bordel de la vie (Jerard Preszow), ca 86

Impossible d'enlever le fond rouge de mes photographies : indétourable, le fond de l'air est rouge. Comme cet incarnat qui monte aux joues. Rouge ne pas savoir où se mettre. Rouge de honte et de rage, de colère et de mépris, qui ne peuvent s’exprimer qu’en se mettant hors de soi.

À suivre : Stéphane Mandelbaum, Nicole Eisenman et les modernes, La fugitive, trois expositions complètement chamboulantes, en attendant Al rio/To the River de Zoe Leonard, dont le vernissage au MAM est le 14 octobre prochain. 

ou

Beautés Inadéquates, selon l'expression de Lena Vandrey

ou encore

Écrire c'est peut-être ce qui reste quand on est chassé de la parole donnée, selon les mots de Jean Genêt.
Blog Archive
Blog Archive
LIENS
About Me
Loading