City Landscape 1955  et Mud Time, 1960 (titre d'après Robert Frost) 

Tous tableaux © Estate Joan Mitchell

Vue de l'exposition Joan Mitchell @Fondation Louis Vuitton.

Also returned, 1969 et Chasse interdite, 1973

Vues de l'exposition Joan Mitchell @Fondation Louis Vuitton.

South, 1989 et No Room at the End, 1977

Vue d'exposition Joan Mitchell @Fondation Louis Vuitton.

Sans titre, 1961 et Joan Mitchell en bateau

J'ai envie d'écrire sur l'exposition Joan Mitchell. Je pourrais le faire en ne traitant que des éclairages — ceux qui ont été fournis par le lieu d'exposition pour éclairer les peintures in situ dans les salles de Frank Gehry.

Monet, Nymphéas, 1916-19. Et (au milieu, derrière) Mitchell, Quatuor II for Betsy Jolas. Vue d'exposition. Fondation Louis Vuitton 

J'ai envie de parler de la double ou plutôt la triple exposition : Monet/Mitchell (dialogue) et Joan Mitchell (rétrospective), tous tableaux présentés sans cadre.

Monique Lepeuve, Venir du Havre 

Travaillant avec Catherine Gonnard sur les productions et les savoirs accumulés par le Service de la Recherche de la RTF puis l'ORTF, créé et dirigé par Pierre Schaeffer, nous avions rencontré le travail de Monique Lepeuve, qui nous avait beaucoup intéressées.

Il y a à peu près 5 ans, le 20 dec. 2017, nous avions reçu Samia Henni à notre séminaire "Something You Should Know: artistes et producteur·ices" (voir le lien sur Vimeo).

Untitled, 1962 (MoMA)

Untitled 1966

Ce fut, sans doute, l'un de mes premiers amours pour le travail d'une artiste femme. Ma fascination pour celui de Lee Bontecou ne date pas d'hier.  Bon, c'est sûr, elle apparaissait comme une artiste singulière: seule femme exposée chez Leo Castelli; érigée en modèle d "objet spécifique", ni "sculpture ni peinture" par Donald Judd. Et puis, elle s'était tiré de New York, elle avait disparu des radars du monde de l'art. Tout pour faire légende.

Butch, Rosa Bonheur? Non, pourquoi ? Je rigole. Qu'elle le veuille ou qu'elle ne le veuille pas  (deux camps se dessinent *) l'exposition du Musée d'Orsay ne laisse pas vraiment le choix à qui sait (la) reconnaître. Ce n'est pas bien difficile de le faire, d'ailleurs, ni dans l'image qu'elle a forgé en commun avec ses compagnes, ni dans l'exercice de son art. Rosa Bonheur vécut et travailla avec deux femmes, l'une pendant cinquante-deux ans** l'autre pendant les derniers temps de sa vie .

"La chambre" au credac avec Anne Bourse, Rage, 2022; Zoe Williams, Piss in Boots (Living Currency Parlour set), 2022; et ci-dessous, Marc Camille Chaimowicz, A Partial Vocabulary, 1984-2008, un des téléviseurs de La Chambre, 1972 de Chantal Akerman et au fond, Lena Vandrey (photo Marc Domage)

Anne Bourse, Marie Laurencin, Zoe Williams

Ce qui est très beau, dans cette exposition, c'est ce grand écart et pourtant cette affinité qui se manifestent entre Marcel Proust (1871-1922) et des artistes p

à dr. Portrait de José, 1985

Le portier de nuit, ca 85. L'Albertine Bar (Beautiful Deception), 1986, 

Pierre et José, 1985. Rainer, ca 1984. ci dessous Bordel de la vie (Jerard Preszow), ca 86

Impossible d'enlever le fond rouge de mes photographies : indétourable, le fond de l'air est rouge. Comme cet incarnat qui monte aux joues. Rouge ne pas savoir où se mettre. Rouge de honte et de rage, de colère et de mépris, qui ne peuvent s’exprimer qu’en se mettant hors de soi.

À suivre : Stéphane Mandelbaum, Nicole Eisenman et les modernes, La fugitive, trois expositions complètement chamboulantes, en attendant Al rio/To the River de Zoe Leonard, dont le vernissage au MAM est le 14 octobre prochain. 

ou

Beautés Inadéquates, selon l'expression de Lena Vandrey

ou encore

Écrire c'est peut-être ce qui reste quand on est chassé de la parole donnée, selon les mots de Jean Genêt.

Au zénith de l’atrium du musée, les readymade planent, suspendus à un fil. Ils attirent l'œil sur leur vol, jusqu’à ce qu’on remarque que leur ombre portée sur les murs —bon sang mais c’est bien sûr!— ne vole rien à la lumière, filtrée et uniforme. Ce ne sont pas des projections, le musée n'est pas la caverne —ou alors, c'est celle de Dibutade. Les ombres sont peintes uniformément en gris : des peintures murales pour objets tridimensionnels, et réciproquement.
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