Je lis dans Ballast l'abécédaire de bell hooks. 

Je vois que La Volonté de changer : les hommes, la masculinité et l’amour, de 2004, est paru récemment aux Éditions Divergences, 2021.

J'ai rencontré le travail de bell hooks en 1994, par le biais (mais ce n'en était pas un) de l'exposition Black Male au Whitney museum. Il y avait un texte de bell hooks dans le catalogue - qui m'a largement permis d'écrire mon papier - et je me suis immédiatement procuré (*) Outlaw Culture, Resisting Representations. Le 1er chapitre s'intitule Power to the Pussy, les derniers Moving Into and Beyond Feminism  et Love as the Practice of Freedom. (Il y a aussi un texte nommé Gangsta Culture-Sexism and Misogyny) Autant dire que j'ai reçu un bon coup sur la tête.

Peut-être avez vous vu l'accablante série Dopesick, qui remonte et descend le temps, et fait deux incursions à la fois en 1962 et en 2021 pour montrer les investigations qui ont mis au jour comment l'un des plus gros cartels américains, celui de la famille Sackler et son groupe pharmaceutique Purdue, est devenu le le dealer légal de millions d'américains, responsable de la mort de plus d'un demi-million d'habitantes des Etats Unis; et ce en toute légalité, grâce à une phrase miracle validée par

"Un jour, devant une caméra de télévision, on me posa cette question : 'Quelle est la personne la plus importante que vous ayez jamais rencontrée ?' Et je me souviens d'avoir répondu : 'Une montagne'. Tamalpaïs était au centre de mon être."

...

"Debout sur le Mont Tamalpaïs, je participe des rythmes du monde. Tout semble juste. Je suis en harmonie avec les étoiles. Pour le meilleur comme pour le pire je sais, je sais."

"L'Indien appelait la montagne Tamal-pa, 'Celle qui est proche de la mer'.

1) 

Now we've been all screwed by the cabinet, 1992

CE N'EST PAS = 

NON!: 

1bis) 

Fuck me Blind

Ataxia – Aids is Fun, 1993

2)

Ana Mendieta, Body Tracks, Franklin Furnace New York 1982

3) 

4)

Sans titre 1989

Sigmar Polke, Mephisto.

Jarman à gauche, Polke à droite.

5)

Derek Jarman, Eyes, 1986

6)

et puis .../...

‘Imaginons une grève’, écrit Ariella Aïsha Azoulay, ‘une grève d’artistes, de photographes, de curators, de spécialistes de l’art, de journalistes, de gens fréquentant les musées, de fins connaisseur·euse·s – tou·te·s refusant de remplir leur rôle parce que le monde de l’art pérennise la condition impériale et participe à sa reproduction.’

C’est une citation extraite de la soutenance d’HDR (habilitation à diriger des recherches), le 28 juin dernier, de Dominique Malaquais.

L'artiste Ghita Skali a reçu cette invitation, à laquelle elle a répondu ceci:

Chico, Paris, 1989. Ralf Marsault et Heino Muller, série Fin de siècle, 25/34 photographies, 1990

Entrer par un regard, accompagné d'une moue, d'une touffe de cheveux bouclés tombant sur le front, d'un menton buté, d'une oreille parfaite et d'un jeu assez complexe de reflets, coupures et matières si peu rationnel (il faut plusieurs visions de cette image pour... ne pas plus la comprendre)  qu'on se doute que la photographie n'a pas été préalablement composée.

N.Y. Canvas Series #5, c. 1974. Sérigraphie et huile sur toile, 160 x 251.5 x 7.6 cm

N.Y. Canvas Series #2 , c. 1971. Sérigraphie et huile sur toile  162.6 x 251.5 cm

Grâce à Instagram j'ai découvert le travail d'Anita Steckel, qui m'a beaucoup plu. Ce travail est actuellement exposé galerie Hannah Hoffman à Los Angeles.

Anita Steckel (Anita Slavin Arkin Steckel) est née à Brooklyn en 1930. Comme on le voit sur ces premières reproductions, New York est littéralement en elle.

Inauguration ce soir, 17 septembre,  à 18 h du Jardin Monique Wittig, boulevard Brune à 75014 Paris

Les critiques et les commentaires ont été assez unanimes: nous avons adoré l'exposition de Kubra Khademi à la galerie Eric Mouchet. Kubra Khademi est une artiste exilée d'Afghanistan, nous n'avons pas manqué de le souligner dans nos commentaires élogieux.
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