Fragment de statuette. Romain. I-IIe s. AC.  Pied droit d'une statue debout. Grec. Fin du IV-IIIe s. BC

Louise Hervé et Clovis Maillet Future Lithic Reduction (1) 2020. Film

Jean-Charles de Quillacq, Pierre, 2020.

“Tout fragment renvoie a une fracture qui est comme son acte de naissance, tout débris à une brisure, toute parcelle à une partition et toute étincelle à une explosion. Ainsi, le fragment se trouve-t-il porteur de significations surimposées qui n'en rendent pas la lecture facile (...) Il faut se tourner plutôt vers la signification seconde, "déplacée", qui résulte du transfert du texte loin de son lieu originel (...) Le terme fracture ne doit pas nous égarer.

Une nouvelle rubrique dans ce blog assommé par le confinement.

LBV a en effet adoré un des nombreux tweets et re-tweets de l'infatiguable Sophie Tomboy-Arp alias Berthe Chorizot, qui, avec constance, touille dans la sauce des discours et des accrochages patriarcaux-coloniaux institutionnels tandis qu'elle mitonne sa cuisine pour ses étudiant·es.

On en reconnait le sigle, pas besoin de s'étendre là dessus. Mais cette annonce (pour un MOOK à venir)...

La dernière exposition de Marion Von Osten où j'ai pu me rendre, c'était l'immense Bauhaus Imaginista à la Haus der Kulturen der Welt de Berlin. Avec Grant Watson qui l'avait rejointe et toute une équipe, elle avait lancé un projet inimaginable- celui là même qui s'exposait devant moi. Pour célébrer le centenaire du Bauhaus, il n'y avait en effet rien de mieux que de le décentrer complètement.

A l'occasion du vernissage de son exposition Ralf Marsault – Berlin Years on the Wagenburg, (FHXB Museum, Berlin) et de la publication de son "atlas d'images" intitulé faintly falling, Ralf Marsault revient, avec la curatrice Héléna Bastais, sur les usages, pratiques et les personnages du Wagenburg  (ensemble de caravanes occupant une friche urbaine) où il s'était installé, et qu'il a traduites en un récit visuel.

Le livre est formidable- et je dis ça en toute modestie, j'y ai collaboré.

« Les libertés sont précisément foulées aux pieds lorsqu’on en appelle à la dénonciation d’études et de pensée »

Face aux menaces et aux accusations portées dans une tribune parue dans Le Monde et intitulée "Sur l’islamisme, ce qui nous menace, c’est la persistance du déni", des  chercheur·ses et enseignant·es-chercheur·ses répondent en prônant au contraire l'idée d'une science ouverte et d'une transmission des savoirs critiques et émancipateurs

TRIBUNE publiée dans Le Monde, 5 novembre 2020
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