#say her name: Rebeccah Blum @instagram

Rebeccah Blum a été assassinée à Berlin par son compagnon, qui s'est suicidé. Partout, ça s'appelle un féminicide. Sauf que dans le monde de l'art, on raconte différemment les faits, surtout si son meurtrier est un artiste. 

Ainsi ArtNews, le premier magazine d'art en ligne à avoir médiatisé ce féminicide, a titré non pas sur la victime, curatrice à Berlin et ancienne directrice de la galerie ScheiblerMitte, mais sur celui qui l'a tuée. Le titre sonne comme une nécrologie: "Mort de Saul Fletcher, dans ce qui apparait comme un meutre-suicide".

Vida: Emma, Lyn, Edy

Vida: Nico Emma

Gentefied

Une furieuse envie m'a prise de consacrer ce post vacancier à deux séries -ou plutôt à l'histoire qu'elles ébauchent, qui n'est pas tout à fait la même mais dont les points de convergence sont tellement insistants qu'on a envie de les coucher par écrit.

Ailleurs, on déboulonne les statues.

Ici, on les visse.

Serré. 

On ne combat pas le racisme.

On nomme des hommes blancs

On ne combat pas le sexisme

On nomme des hommes blancs 

(refrain)

Un premier ministre, un professeur à l'école des beaux-arts, un maitre de conférences en études de genre, un directeur de festival, de bibliothèque de recherche, peu importe. Vous pouvez appliquer le même schéma aux disciplines qui vous intéressent. C'est aujourd'hui que ça se passe.

Samedi 27 juin. "Pride sur l'eau" organisée par les Dégommeuses (photo Teresa Suarez)

Samedi 4 juillet "Pride 2020" organisée par  QTPOC Autonomes

Vendredi 26 juin "Marche de nuit en hommage à Laura et Mathilde" organisée par cagoule rouge cagoule noire.
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