Cette photographie, piquée dans le Washington Post et située à Seattle, je ne cesse d'y revenir. Moins pour le face à face habituel mais jamais supportable entre manifestant·e·s et police, que pour l'espace écarté entre ces deux forces. Le champ de bataille. Le sol. Je regarde ce sol, couvert d'inscriptions dans tous les sens peintes en toutes les couleurs. C'est ce sol maculé de mots qui dirige ma lecture. Pourquoi le sol? Pourquoi compte-t-il aujourd'hui dans la reprise des rues par celles et ceux, "vous qui vous proclamez sans pouvoir, ce qui vous donne un immense pouvoir" (comme l'explique une peinture du pavé)? Ce sera ma question.

Die-ins pour George Floyd.
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