Vues de l'exposition Une avant-garde polonaise - Katarzyna Kobro et Władysław Strzemiński 

Rien que pour cette salle -pour elle, au minimum- le déplacement est obligatoire. Une salve de sculptures installée sur des socles –malheureusement sous cloche- interagit avec une salve de peintures les entourant sur tous les côtés. Salve est certainement un mot qu’auraient trouvé "baroque" Katarzyna Kobro (1898-1951) et Wladyslaw Strzemiński (1893-1952)- prononcer "Stchemignski"- ici exposés dans la logique du "couple d’artiste", non comme une entité productrice d’une œuvre commune, mais plutôt  d’un discours commun entre, disons, 1922 et 1936, et appelé, à partir de 1931,   "Unisme".

Pas la peine de prendre l'air étonné·e: la nomination de Quentin Bajac à la "direction"* du Jeu de Paume semblait acquise.** Hier la nouvelle a été postée par le Le Journal des Arts quelques heures avant le communiqué de presse officiel, sans que personne n'ait pris la peine de prévenir préalablement les quelques personnes restant supposément en lice (elles l'ont été depuis).

Les trois visages de Lorenza, sans date, pastel

Extrait de la série Face Art, 1983

Myself, 1989

Avec Lorenza Böttner, les canons de l'art - sous forme de leurs stéréotypes sculpturaux,  comme la Venus de Milo ou la Victoire de Samothrace ou picturaux, limite chromo - sont annexés à la "ruine de la norme" (pour emprunter aux mots de l'exposition). Les lieux communs de la figuration ont en effet servi comme preuve (*).
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