Prey (Proie), 1986.  In the Garden, 1986

The Maids (Les Bonnes), 1987.

Dog Woman (Femme-Chien),1994 et Scavengers (Charognard·e·s), 1994 

Ce n’est pas une exposition à la vue de laquelle on s’esbaudit. Sublime, la peinture de Paula Rego ne l’est pas. Pas facilement, en tout cas. C’est plutôt du côté du malaise que promène cette peinture figurative, fastueuse dans sa texture, et où les êtres humains, créatures ou animaux représentés sans complaisance s’imposent, comme tirés par une force de gravité qui les met là, qu’on n’évite pas, qu'on ne peut pas éviter. Chaque corps s'impose, vissé au tableau par une visibilité elle aussi sans complaisances:

picturale .

Deux textes, ici, en anglais, commentent la note émanant de l'administration Trump et que le New York Times a récupérée, prévoyant de redéfinir le genre de façon très étroitement biologique, immuable, déterminée à la naissance, et limitée à deux, mâle ou femelle. Il ne s'agit pas seulement d'un retour en arrière, mais d'une volonté délibérée d'éradiquer les personnes trans, intersexes, ou plus largement non binaires de toutes formes de reconnaissance et de protection sous la loi fédérale.

fierce pussy a produit une nouvelle affiche pour les élections de mi-mandat, dans quelques semaines en novembre, incitant à aller voter.

Pas la peine de prendre l'air étonné·e: la nomination de Jean de Loisy à la "direction"* des Beaux-Arts de Paris (l'ancienne école nationale supérieure des beaux-arts de paris) semble acquise depuis un bon mois.  Avant- hier le Quotidien de l'art est venu confirmer ce qui est encore un conditionnel, parlant de "pressentiment", pardon, du nouveau "directeur"pressenti**.

Lesbiennes d’Intérêt Général. C’est le nom que nous avons choisi de donner au premier fonds de dotation féministe et lesbien destiné à financer des projets par les lesbiennes, pour les lesbiennes. Nous avons donc découvert avec surprise, mardi 3 octobre, que pour le Conseil d’État, être lesbienne n’est pas d’intérêt général. Tout dans notre histoire, dans l’histoire des lesbiennes, nous montre le contraire.

Il est amusant de penser qu'avec un décor pareil (Philip Johnson, rien moins!) et les reflets électriques semés partout par les lampes fluorescentes zigzagant en rangs serrés dans le bâtiment de la bibliothèque de l'université de New York (et qui zèbrent largement mes photos), le titre choisi ait été : David Wojnarowicz, l'oeil inébranlable. Ça le distingue de nous, qui aurions plutôt tendance à voir nos yeux clignoter.

Au Théâtre des Champs Elysées, Semiramide, l'opéra de Rossini, est revêtu d'un décor blanc de Pier Luigi Pizzi. Selon Philippe Duboy, ce décor est inspiré d’Alexandre Enemond Petitot, l’architecte des « mascarades à la grecque ». Il est en tout cas plutôt contraignant. L'armature du décor, chez Pizzi, vaut pour sa mise en scène, la direction des chanteur·ses semble se borner à ça.

Autoportrait(s) présentés au musée de Vernon. Et, dessus, le portrait de Lucie Cousturier photographiée chez elle devant Un dimanche après-midi à la Grande Jatte

Dans son autoportrait reitéré, on dirait presque qu'elle tient un téléphone. Sur la photo, sa posture - une jambe repliée, pied sur le fauteuil où elle est assise, l'autre pied tendu, accroché à un chevalet- comme son costume, une sorte de pantalon de pyjama, présentent d'emblée une image peu conforme à son temps (1876-1921).
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