J'ai été assez bluffée par l'exposition Rachel Whiteread à la Tate Britain de Londres. Pourquoi? Parce qu'elle fait faire le tour du cadran de la sculpture -- un "voyage en sculpturie" nobostant ce terme assez laid, je vous le concède aisément-- dans une même salle d'un seul tenant. Toutes les cimaises découpant habituellement l'espace d'exposition de la Tate Britain ont été en effet préalablement écartées, creusant un grand volume, où toutes les oeuvres de Rachel Whiteread sont déployées: au mur, ou se tenant au mur, ou encore disposées sur le parquet.

D'abord, un peu de langueur en images. 

Celles qui m'ont le plus intéressée, dans l'exposition Queer [British Art 1861-1967] de la Tate Britain-- une exposition certes méritoire*[et qui n'a pas failli dans sa recherche] mais qui laisse un peu dubitative, notamment quant à son caractère queer, même si son objet se définit comme tel.

Et je ne résiste pas, pour commencer à poster ici en vrac (texte suivra) les photographies de Roy DeCarava exposées à la Tate Modern dans l'expo de Marc Godfrey, Zoe Whitley et Priyesh Mistry, Soul of a Nation: Art in the Age of Black Power sous le titre "Black Light".

J'ai halluciné sur ces photographies, qui pour moi traduisent les dessins de Seurat mieux que toutes autres, en accentuant leur mélancolie politique. 

Oui, je sais, pour l'instant, ça ne tient pas, c'est ça? ... texte suivra.
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photos @EB.

Une nouvelle mocheté parisienne signalée par E.B en promenade au Parc Montsouris. Le  parc se prend, apparemment, pour un remake de Meurtres dans un Jardin Anglais, Draughtsman's Contract  dans sa version anglaise, film de Peter Greenaway sorti en 1982. 

On se souvient de l'argument : 1694. Neville, jeune dessinateur plein d'avenir, signe avec la propriétaire du manoir dont il est l'invité un contrat charnel, contre douze dessins du jardin.

La Monnaie de Paris, réclame pour les Journées du Patrimoine.

Comme l'expliquent de façon lapidaire @LesDegommeuses:

"Et l'homme amena la femme #journeesdupatrimoine #sexisme #paternalisme"

Les statues meurent aussi de sexisme.

Publié sur la page conversations.e-flux. Là encore, je n'ai pas le temps de traduire.

Alors que j'étais en train de mettre en forme mes posts sur la Documenta, et avant de mettre en ligne ma péroraison finale, je lisais les articles, initiés par le quotidien local HNA relayé par certains sites, comme artnet ou the artnewspaper qui viennent de paraître à propos du déficit important de 7 millions d'euros creusé dans les finances de la documenta (budget: 37 millions € ? chaque media affiche un chiffre différent).
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.../...

Le déplacement qu’opère documenta14 dans ses inclusions est significatif. Il est d'abord  géographique, l'exposition franchissant la frontière séparant à Kassel le quartier homogène des "malls" commerciaux et muséaux et ceux, plus hétérogènes, qui rassemblent depuis les années 1960 les communautés turques, éthiopiennes, bulgares et plus récemment syriennes et du Moyen-Orient.

Ibrahim Mahama, Check Point Sekondi Loco. 1901–2030. 2016–2017 (2016–1) La Torwache, rhabillée de sacs de jute venus d'Asie au Ghana où ils servent à exporter des matières premières vers l'Europe et les USA.

Nomin Bold, One Day of Mongolia, 2017. (détail).
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C'est au métro Olympiades que se trouve la bibliothèque Marguerite Durand (BMD) : une bibliothèque municipale de la Ville de Paris  un peu particulière, puisqu'elle est spécialisée dans l’histoire des femmes, du féminisme et du genre.
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