Vue d'exposition. Photo Guggenheim Museum

On Kawara, en effet, est là et bien là au Guggenheim.

Autant le dire tout de suite: l'exposition On Kawara-Silence y constitue l'une des plus émouvantes expériences muséales qu'il soit donné de faire aujourd'hui. D'abord, parce qu'elle fonctionne admirablement bien dans le cadre, pourtant réputé difficile, du musée Guggenheim. L'architecture hélicoïdale si particulière de Frank Lloyd Wright privilégie le mouvement du corps des visiteurs-ses, en disposant les oeuvres dans la spirale continue d'une pente, au dépens d'une articulation en salles séparées par des murs.

Comment se présente le Whitney Museum, qui sera publiquement inauguré le 1er mai? A cette question, il y a bien sûr la réponse du nouveau bâtiment de Renzo Piano et de son look dans le paysage urbain new-yorkais (très "libéralisé" ces derniers temps, où ça pousse comme des champignons). Plutôt que de gloser sur son architecture, sur son extérieur, j'ai envie de parler de son intérieur.

Et quelques-unes parmi les “Modern Photographs from the Thomas Walther Collection, 1909-1949" acquises par le MoMA de New York en 2001 (exposition terminée). Ci-dessus, Ralston Crawford, third avenue elevated, 1949. Marjorie Content, steamship pipes, Paris, 1931. C i-dessous, Rodchenko, Manifestation, 1932. Lisette Model, Lower East Side, 1942.

Ci-dessous, l'affiche et le mot d'ordre de la prochaine Pride, pardon la "marche des fiertés", dévoilée le week-end dernier lors du "Printemps des assoces" (sic) par la coordination qui est censée nous représenter, l’Inter-LGBT. Tollé.

Peut-être "l'assoce" est-elle munie des meilleurs intentions, mais on ne peut pas dire qu'elle ne soit pas ignare, ce que semble indiquer le choix de cette affiche.

Dessin de  Dan Perjovschi

Les nouvelles de Tania Bruguera (cf post, cf ci-dessous) et de ses collègues Angel Santiesteban et Danilo Maldonado “El Sexto,” ne sont pas bonnes.

L'organisation Creative Time, avec laquelle Tania Bruguera a travaillé, appelle à une manifestation de solidarité lundi 13 avril.

Entretien paru dans « l’Obs » du 2 avril 2014.  (Et qu'on ne peut pas lire sur le site payant de l'Obs )

L’OBS: Il y a trois mois, la France défilait au nom de la liberté d’expression et du vivre-ensemble. Les dernières élections départementales ont été marquées par une nouvelle poussée du Front national. Comment analysez-vous la succession rapide de ces deux événements, qui paraissent contradictoires?

Jacques Rancière : Il n’est pas sûr qu’il y ait contradiction.
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On serait tenté de laisser simplement parler les images.

L'exposition Icônes Américaines: Chefs d'oeuvre du San Francisco Museum of Modern art et de la collection Fischer * au Grand Palais de Paris est en effet d'une laideur saisissante.

Pas de pot. Elle a lieu là où il y a un an s'était tenue l'expo Mapplethorpe.

The Art Newspaper donne des nouvelles des musées américains. A méditer par ici et par là, d'autant que les études chiffrées menées la plupart du temps en France et ailleurs sur la "valeur" des artistes proviennent uniquement des chiffres des ventes aux enchères.

1) Cinq galeries, cinq seulement, fournissent le tiers des grandes expositions monographiques dans 68 musées.
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