Jan Hoet

Carla Accardi était dans Chambre d'Amis, une exposition de Jan Hoet à Gand, qui fit date dans l'histoire de l'art des expositions. 

Et aussi: Boltanski, Buren,  Jacques Charlier, Luciano Fabro, Dan Graham,  François Hers, Kosuth, Jannis Kounellis, Lavier, Sol Lewitt, Mario et Marisa Merz.  Bruce Nauman et Maria Nordman, Panamarenko, Giulio Paolini, Rutault, Reiner Ruthenbeck, Ettore Spalletti et Paul Thek, Niele Toroni et Jean-Luc Vilmouth,  Lawrence Weiner, Robin Winters, Gilberto Zorio, aussi. Et bien d'autres, un peu ou beaucoup moins célèbres (dans cette liste de peu de femmes pour une exposition qui aurait du aborder des questions de genre mais ne l'a pas fait, il faut le préciser)

De quoi s'agissait-il : d'inviter des artistes - et des habitants de Gand.

La personne et le travail de Carla Accardi ont plusieurs fois été mentionnés sur ce blog : du fait de la journée Carla Lonzi, organisée par Giovanna Zapperi l'an dernier à la Maison Rouge (avec travelling feministe): Carla Accardi est la seule femme artiste à figurer dans l'Autoportrait écrit par Carla Lonzi et les deux Carla furent des protagonistes majeures du manifeste et du collectif Rivolta Femminile à partir de 1970, avant que leur  duo n'explose; du fait de l'exposition de Giuliana et Tom

Veuillez regarder les actualisations au bas de ce post 

et un nouveau post, après que la Biennale a coupé les ponts avec son fondateur et mécène.

Martin Boyce (ci-dessus) et Angelica Mesiti (ci-dessous) signataires

La prochaine Biennale de Sydney doit ouvrir le 24 mars prochain. Or, l'un des principaux fondateurs de cette Biennale, qui a 40 ans, est également très impliqué, financièrement, dans la politique australienne inique de rétention offshore des demandeurs d'asile. 

21 février.

Actualisation : 18 août 2014.

Un juge a décidé que la Corcoran Gallery of Art (Washington) pouvait poursuivre son projet d'absorption par la  National Gallery of Art ainsi que la George Washington University, et ainsi démanteler l'intégrité de sa collection.

Une belle tribune publiée dans "Le Plus" du Nouvel Observateur (*) 

-------------------------------------------------------------------------------------------------------

Pétitions lancées et manifestations, les actions contre la loi anti-propagande russe ne manquent pas lors des JO de Sotchi. Le mouvement est lancé et les coming-out de sportif(ves)s se multiplient. Dernière en date, la capitaine de l'équipe de football d'Angleterre.

La Maison de l'Amérique Latine accueille la première exposition de Gego à Paris. On passera, une fois de plus, sur les oeillères des institutions (le MACBA, Catherine de Zegher, et beaucoup plus tôt Alfred Barr du MoMA ne l'avaient pas loupée) : après tout, la même maison du boulevard Saint-Germain avait également accueilli une exposition Tarsila do Amaral. C'est donc une habitude.

Dans la troisième-troisième partie de l'évocation de Marfa, qu'on a un peu perdu de vue mais à la quelle on tient quand même (peut-être pour la prolonger d'une études plus sérieuse...), on a envie de parler de dérapages, des trucs qui ne collent pas trop à la logique-de l'ombre-du-grand-homme- des lieux, celui qui voyait plus loin, plus grand, plus large que le musée, pour donner à l'art une visée, dont la vérité ultime s'intégrerait, peut-être, à la durée et à l'espace du désert.

Cette apostrophe, oeuvre de Louise Lawler,  est malheureusement le plus souvent lettre morte, au point que celles et ceux qui font profession de critique d'art n'ont, depuis fort longtemps, plus l'espoir d'en vivre et sont sommés, tout juste, de se contenter de raser gratis dans les expositions et musées. La gratuité des textes et des interventions est désormais monnaie courante. Pire encore, on leur demanderait même de soutenir le support qui les fait travailler.
Blog Archive
Blog Archive
LIENS
About Me
Loading