Appassionata, 1943

Très intelligemment faite (par Teresa Grandas & P.B. Preciado) l'exposition Carol Rama du MACBA, laquelle viendra l'an prochain au Musée d'art moderne de la Ville de Paris, permet d'en voir un peu plus et surtout un peu mieux, sur l'artiste italienne de Turin, aujourd'hui âgée de 96 ans.

D'abord, le parcours, qui n'est pas linéairement chronologique, et qui procède souvent par "clusters"- comme on le voit ci-dessous avec les Bricolage et les Appassionata, les aquarelles figuratives des années 1940- ou par ensembles (qu'on appelle ici :"moments créatifs"). Ainsi, celui des abstractions organiques (1940's et 60's); celui de ses simplifications plastiques utilisant des chambres à air; celui des Vaches Folles.

Fendi, Montcler, Givenchy, Gucci

Sur le trottoir de la rue des Archives, à partir de rue de la Verrerie, est apparue une colonie d'établissements identiques- même entrée, même encadrement des vitrines, même design d'aéroport marron-métallisé-fumé. Il n'y a que le logo qui change.
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Raoul-Jean Moulin, critique d'art de gauche, lié au Parti Communiste Français  en un temps où les questions esthétiques étaient aussi des questions de couleur et de partis politiques:  il travailla pour les Lettres Françaises, Opus International, puis L'Humanité jusqu'en 1998. Il fut également de 1972 à 77, le membre français de la Commission internationale de la Biennale de Paris, avec Georges Boudaille en délégué général.

« L’annonce de la direction de la Monnaie de supprimer toute sa programmation danse me frappe d’incrédulité. La danse fait historiquement partie de la mission de la Monnaie. Après l’époque glorieuse du duo Béjart/Huisman, le budget de la danse a été systématiquement réduit. La Monnaie, d’abord sous la direction de Gerard Mortier puis sous celle de Bernard Foccroulle, n’a cessé de diminuer ses investissements dans la danse. À présent, Peter De Caluwe supprime tout.

Fundació Antoni Tàpies, plan des différents espaces sonores

Les questions d’accrochage ne se posent jamais de façon aussi aigüe que lorsqu’il n'y a rien à accrocher (*) Lorsqu'il  matériaux non visuels, en tout cas sans prépondérance visuelle, comme le(s) son(s).

S'inscrire dans la durée, tel est le paradoxe du slogan. Il est fait pour le choc du présent, s'adresse à une situation actuelle pour la mettre en mouvement, invite à satisfaire une revendication ou un besoin pressants. Et pourtant il aspire à une certaine permanence, et se retient peut-être plus facilement que les circonstances historiques qu'il véhicule, même s'il excite également le désir de remémoration.

De notre envoyé spécial Claude C. infatigable marcheur du Net, qui a trouvé cette moche perle:

et je le cite : "Her vs Him, déco vs techno, vide vs plein, bibelot inutile vs objet fonctionnel, jolie fleur ornementale vs solide cube de construction…"

Voilà qui fera plaisir à certaine Manif... Et très déplaisir à tous-tes les autres, y compris qui ne se reconnaissent, ni dans le "Her", ni dans le "Him"

Vous me direz : de toute façon, l'une et l'autre sont deux vraies mochetés.
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(Derniers mots d'Eric Garner, circulant sur Twitter après que le policier new-yorkais blanc responsable de son décès, qui a été filmé, a bénéficié d’un non-lieu hier, le 3 décembre, sur décision du grand jury)
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Hommage à Berlin, 1965, Block Coll.

"La meilleure comparaison qu'on puisse faire dans le cas de KP Brehmer, c'est avec deux compositeurs: le français Erik Satie, qui travaillait comme postier, distribuant des lettres tous les jours pendant que Stravinsky gobait du champagne et l'américain Charles Ives, qui était courtier en assurances. Dans les deux cas, leur importance pour la musique ne fut reconnue que 50 ans après que leurs oeuvres eurent été composées.
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