Ma première tapisserie.

Pas la mienne, bien sûr, mais celle que je vis naguère, visitant les Gobelins. Il s'agissait d'une tapisserie de basse lice* en laine d'après une photographie de graffiti de Brassaï, tissée en 1969-70 à la manufacture des Gobelins (atelier de la licière Yvette Cauquil Prince). Soit une combinaison plusieurs fois improbable : l'utilisation de la photographie pour capter la matière des traits et gribouillages grattant un mur maudit, transposée en une texture apparemment antithétique aux illusions optiques de l'image, la tapisserie tirant généralement son lustre des qualités tactiles de sa laine et du chant des couleurs de teinturerie, ici réduites à un nuancier de gris et de noirs.

Les archives audiovisuelles de la Smithsonian Institution ("archives of american art") postent cette video amateur narrant le voyage de groupe en bus, affrété par la collectionneuse, curatrice, et galeriste Holly Solomon en 1974, pour se rendre sur le terrain, à Englewood dans le New Jersey et visiter l'oeuvre in situ de Gordon Matta-Clark: la maison coupée en deux (Splitting)- allez à 9:55 pour l'arrivée du bus.

wow! Channa Horwitz @galerie François Ghebaly

Paolo Nazareth, le stand de Mendes Wood

Remémoration du groupe Untel et de "Une Idée en L'air" à NY chez Michèle Didier.

(à lire également le texte d'Emily Roysdon dans artforum)

Il y a plus d'un an, Ian White était reparti d'urgence à Londres depuis Berlin, où il vivait, pour se soigner. Pendant qu'il était à Londres subissant diverses chimiothérapies, il a tenu un blog et continué de "faciliter" le programme d'études critiques post-diplôme du LUX à Londres (d'où vient, par exemple, l'artiste Laure Prouvost dont on a adoré l'installation à la Biennale de Lyon) .
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Arthur Danto était, il y a quelques semaines encore, l'une des cibles privilégiées du dossier nullissime de la revue Books établi (avec un article datant de ... 1988) contre l'art contemporain. Tant mieux pour lui: ça voulait dire qu'il faisait toujours mal à un certain establishment du ressentiment.

On avait pu voir les photographies de Deborah Turbeville à la Remise du Parc, la galerie de Samia Saouma (et, pendant un temps, de William Burke)- Samia Saouma, désormais établie à Berlin avec son partenaire Max Hetzler et dont on annonce le retour à Paris pour 2014.

De Deborah Turbeville, l'Unseen Versailles était exposé au début de cette année 2013 chez Serge Aboukrat à Paris.

Merci de vos commentaires.

Malheureusement, il ne semble pas qu'ils apparaissent sur le blog.

Espérons que ce problème sera bientôt réparé par blogspot.

Jean-Louis Pradel était un critique d'art, qui, à la fois, écrivait pour les journaux (c'était lui qui m'avait commandé mes premiers articles, pour L'Evénement du Jeudi, en 1984-5; il y resta jusqu'en 2000), parlait dans le poste (France-Inter) et chroniquait à la télévision (Le Cercle de minuit de France 2).
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Le Monde titre sur les ouvriers-esclaves au Qatar, sur le chantier de la coupe du Monde. The Observer, à New York, titre sur la campagne de protestation contre les "conditions de vie et de travail déplorables" des ouvriers migrants qui travaillent aux chantiers des trois musées de l'Ile Saadiyat d'Abu Dhabi : soient le Guggenheim, le Louvre, le Sheikh Zayed National Museum (édifié en collaboration avec le British Museum), trois projets de "Starchitectes", comme on les appelle.

Commémoration, célébration, my gode, que choisir?  La guerre, celle de 1914-18 en particulier est l'objet de l'actualité des historiens-- des historiennes aussi, mais pas selon le supplément littéraire d'un quotidien du soir. Le dernier "grand récit" semble avoir, ainsi trouvé plus de maîtres que de maîtresses. La loi du genre a encore frappé. Et pourtant, la dernière Biennale d'Istanbul semble apporter un cinglant démenti.
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