Oct
30
L'entrée en lice ("Decorum" au musée d'Art moderne de la Ville de Paris). Et quelques amendements...
Ma première tapisserie.
Pas la mienne, bien sûr, mais celle que je vis naguère, visitant les Gobelins. Il s'agissait d'une tapisserie de basse lice* en laine d'après une photographie de graffiti de Brassaï, tissée en 1969-70 à la manufacture des Gobelins (atelier de la licière Yvette Cauquil Prince). Soit une combinaison plusieurs fois improbable : l'utilisation de la photographie pour capter la matière des traits et gribouillages grattant un mur maudit, transposée en une texture apparemment antithétique aux illusions optiques de l'image, la tapisserie tirant généralement son lustre des qualités tactiles de sa laine et du chant des couleurs de teinturerie, ici réduites à un nuancier de gris et de noirs.
Pas la mienne, bien sûr, mais celle que je vis naguère, visitant les Gobelins. Il s'agissait d'une tapisserie de basse lice* en laine d'après une photographie de graffiti de Brassaï, tissée en 1969-70 à la manufacture des Gobelins (atelier de la licière Yvette Cauquil Prince). Soit une combinaison plusieurs fois improbable : l'utilisation de la photographie pour capter la matière des traits et gribouillages grattant un mur maudit, transposée en une texture apparemment antithétique aux illusions optiques de l'image, la tapisserie tirant généralement son lustre des qualités tactiles de sa laine et du chant des couleurs de teinturerie, ici réduites à un nuancier de gris et de noirs.